18 octobre 2014

Et c'est reparti pour un tour...de TARDIS.

Deep Breath : on inspire et on soupire

Samedi 23 juillet était une date importante pour les fans de la série anglaise Doctor Who, car en plus de marquer le début de la saison 8, c'était également l'occasion pour eux d'être témoins des premiers pas de Peter Capaldi dans le rôle du douzième Doctor, toujours épaulé de la sautillante Clara (Jenna Coleman). Si l'épisode n'a pas comblé toutes les attentes, l'acteur lui, oui. 

Un dinosaure inutile, les doutes d'un compagnon, une dame mystérieuse, quelques cyborgs suicidaires et un coup de fil du précédent Doctor plus tard vient enfin le moment du bilan fatidique. Deep Breath, épisode d'1h15, a agacé autant qu'il a été plébiscité par certains, et ce, à mon sens, à juste titre. Souffrant de longueurs, de pertes de rythme et de répliques agaçantes ("The person who knows him best throughout the universe" WHAT ?), cette reprise annonce une saison 8 dans la continuité de la saison 7, avec ses scénarios inutilement alambiqués et volontairement ostentatoires. Cependant, si on oublie la trame, on ne peut que saluer le génie de Capaldi, qui nous promet un retour aux sources avec un Doctor toujours aussi drôle et bizarre, mais avec un jeu beaucoup moins excentrique que ses prédécesseurs. Et ça, c'est classe. 


Pas question ici de rentrer dans des débats du type "Clara est-elle un bon compagnon ?" ou encore "Moffat est il un tyran satanique qui mérite la mort par pendaison pour sabotage de TARDIS ?", parce que, contrairement à ce qu'on croit, la question la plus vieille de l'univers est en fait "Est-ce que les fans de Doctor Who pourrons être un jour tous satisfaits ?" et je crains que seul le Silence ne tombe (sympa la blagounette non ? Non). 
Que les scénarios nous agacent, qu'on préfère tel ou tel Doctor/compagnon, force est de reconnaître que le job est rempli quand il s'agit de divertissement et suivre les aventures de cet alien à deux coeurs est toujours un plaisir, d'autant plus que Deep Breath a permis d'installer un changement d'atmosphère et de ton qui fait saliver (même si on a toutes les raisons de trembler, tant on est habitués à des scénarios bidons). Mais ce n'était qu'un épisode de transition, de passage de flambeau.

Into the Dalek : back to basics

C'est donc avec encore plus d'impatience qu'était attendu Into the Dalek, deuxième épisode de la saison 8, diffusé samedi 30 septembre. Revenu au format classique des 45 minutes, on soupire de soulagement quand on se rend compte que le rythme est plus soutenu et que, dieu merci, on peut enfin profiter pleinement du douzième Doctor sans qu'il souffre de comparaison avec les autres.C'était aussi l'occasion de découvrir Danny Pink, militaire, prof et nouveau "crush" de Clara (façon pas très subtile de justifier la nouvelle dynamique de cette dernière avec le Doctor), et très probablement futur pensionnaire du TARDIS. 
Une nouvelle fois encore, le Seigneur du Temps était confronté à son ennemi ultime : un Dalek. Au final, l'épisode rappelle très fortement l'épisode 6 de la saison 1 (Dalek, avec Christopher Eccleston dans le rôle du Doctor), avec ce débat sur la possible rédemption du petit poulpe-poivrière. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais un épisode beaucoup plus condensé et rythmé et de ce fait plus appréciable que le premier. 
On se revoit en fin de saison pour un nouveau bilan, quand les mystères seront résolus et que Capaldi sera devenu notre Doctor préféré. 


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