30 décembre 2014

Et une de plus

Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible


2014 touche à sa fin, et pour beaucoup cela signifie que c'est l'heure de faire le bilan cinématographique de cette année riche en films plus ou moins grandioses. Ici, que nenni. Comme chacun peut s'improviser spécialiste cinéma et énoncer son avis librement, je vous laisse le soin de faire vous même votre top 2014 (que vous pouvez partager en commentaire si cela vous dit, d'ailleurs) sans interférer. Et puis, pour être tout à fait honnête, la production cinématographique est tellement riche chaque année qu'il faudrait faire un top tous les six mois pour ne pas se perdre ou trop tergiverser, et donner sa chance à tous. 

Enfin, on en arrive au but de ce petit article qui était en fait de...vous souhaiter une BONNE ANNEE 2015, riche en découvertes et en émotions je l'espère pour vous ! En bref que 2015 soit...


Et traversée avec le même sourire s'il vous plaît. 

Vous avez demandé le programme ? 


A l'aube de cette nouvelle année, je sais que vous vous demandez tous (ou presque, il y a des hérétiques partout) : "Mais, cet être mystérieux, quels films attend-il de voir en 2015 ?". Alors comme je suis sympa, je vais vous répondre dans un désordre digne de l'appartement de Sherlock Holmes.

Tout d'abord, Kingsman - Services Secrets, pour un casting impeccable (Colin Firth, Michael Caine, Samuel L. Jackson et Mark Strong ,entre autre) et puis parce que depuis X-Men First Class, j'ai foi en Matthew Vaughn. Le même jour, c'est à dire le 18 février, sortira American Sniper, la nouvelle réalisation de Clint Eastwood. Tous les échos sur la performance de Bradley Cooper sont des plus alléchants, et s'il y a une chose dans laquelle excelle Eastwood, c'est dans les biopics et les portraits de personnages forts (J.Edgar, Gran Torino, Million Dollar Baby, ai-je vraiment besoin de continuer ?). 

Pour entretenir mon âme d'enfant, je compte sur Les Minions, qui sortira le 8 juillet. Bon, on ne va pas non plus prétendre que ce sera LE film à voir de 2015 parce qu'entre nous, on sait bien que ce dessin animé est fait dans un but économique qui vise à exploiter le filon prolifique crée par Moi, moche et méchant. Mais il faut avouer que ces petites bêtes jaunes sont fort attachantes, et en faire les protagonistes d'un long-métrage d'animation est assez ambitieux (et plutôt économique en terme de dialogues). Autrement, en début d'année, on pourra aller se détendre devant la nouvelle collaboration Disney/Marvel...mais animée, cette fois : Les Nouveaux Héros sera sur nos écrans à partir du 11 février et est en fait une adaptation d'un comic qui, si elle ne tient pas ses promesses question héros, aura toujours le mérite d'être bénéfique pour les ventes de produits dérivés avec le robot-bibendum Baymax.  
Côté curiosités, je suis sûre que vous avez vous aussi hâte de découvrir Big Eyes, la nouvelle réalisation de Tim Burton, qui s'est pour l'occasion débarrassé de ses acteurs fétiches au profit de l’impressionnant Christoph Waltz et de la pétillante Amy Adams. Le film sortira le 25 mars en France. Espérons qu'il permettra à l'artiste et réalisateur de re-fidéliser son public, quelque peu désappointés par ses oeuvres les plus récentes (Alice, Dark Shadows...). D'un autre côté, c'est Pixels, de Chris Columbus (Percy Jackson, Harry Potter, Madame Doubtfire...) qui s'annonce comme un film assez décalé : "Des experts en jeux vidéo sont recrutés par l'armée pour combattre des personnages de jeux vidéo des années 1980 qui attaquent New York." Si ça ce n'est pas prometteur, je ne sais pas quoi faire de plus pour vous. Surtout qu'au casting on retrouvera Adam Sandler, Michelle Monaghan et Peter Dinklage

Et voilà. Oui, moi l'adepte des blockbusters, j'ai fini. A l'année prochaine. Non, je rigole. Parce que 2015 est l'année des bons gros blockbusters qu'on attend avec une impatience presque indécente avec en tête Avengers, Age of ultron, qui a déjà réussi à nous faire frissonner rien qu'avec une bande-annonce (bon, et depuis Marvel a sorti une multitude d'images mais je suis une hérétique, je n'en ai regardé qu'une parce que je ne vois pas l'intérêt de connaître déjà la moitié du film avant d'entrer dans la salle). Il sortira le 29 avril chez nous et j'en trépigne d'avance, parce que cela promet d'être du très bon Marvel. Moins de deux mois plus tard, plus précisément le 10 juin, ticket de retour dans un parc rempli de dinosaures avec cette fois Chris Pratt en Indiana Jones du futur. Je parle bien sûr de Jurassic World, sequel de la série des Jurassic Park. Bémol : maître Spielberg n'est "qu'un" producteur délégué parmi tant d'autres, donc pas très intégré au projet. Et pour bien finir l'année, quoi de mieux qu'un nouvel opus de la saga Star Wars, avec l'épisode sept, The Force Awakens (oui, le titre anglais sonne définitivement mieux). Je ne suis pas une grande adepte de J.J Abrams mais le plaisir de retourner voguer dans l'espace dans cet univers crée plusieurs décennies plus tôt par celui qui allait finalement définir le genre du blockbuster restera toujours intact, qu'importe la qualité de ce que nous allons nous voir offrir. Il faudra hélas attendre le 18 décembre pour être fixé !


Et sur le petit écran, Einstein ? 


Si vous avez le plaisir tout relatif de me suivre sur d'autres réseaux sociaux vous savez désormais que je suis une grande mordue de séries, et il m'était donc impossible de faire une petite preview de 2015 sans faire un petit détour du côté du petit écran. 

Cependant, et je sais que je vais faire des déçus, je ne suis pas encore très au fait des nouveautés purement 2015 qui vont surgir sur nos écrans cette année, alors je vais me contenter de vous faire profiter du retour de mes séries préférées, en espérant vous donner envie de les découvrir si vous n'avez pas encore la chance de les suivre.
Marc Warren (Rochefort) remplace Peter Capaldi (Richelieu) dans le rôle du méchant pour la saison 2 de The Musketeers

Ce vendredi 2 janvier verra le retour de mes chers Mousquetaires préférés sur BBC One. The Musketeers est une énième adaptation du chef d'oeuvre de Dumas, qui de toute façon ne peut être que mieux que le dernier """"film""" qui leur était consacré (non mais des bateaux volants, sérieusement ???). Les dialogues, scènes d'actions et costumes sont top, et l'alchimie évidente des membres du casting est la cerise sur la rapière. Quelques jours plus tard, sur la même chaîne, Broadchurch signe son retour avec une saison 2 qui s'annonce encore une fois magnifique, autant visuellement qu'émotionnellement. Rendez-vous le lundi 5 janvier pour en être sûr. 

Ensuite, une nouveauté qui m'intrigue et qui me fait quelque peu (beaucoup) trépigner : Agent Carter, qui arrive sur ABC le même jour que Broadchurch. Si je suis plus modérée c'est que j'ai peur d'une éventuelle redite avec l'autre série de Marvel, Agents of Shield, qui est montée en puissance au point de modifier à tout jamais l'avenir de la franchise et donc des prochains films de super-héros. La série sortira d'ailleurs de son hiatus hivernal le 4 mars (et je n'en peux déjà plus d'attendre !). 

Le 19 février, Vikings sera de retour pour une troisième saison qui s'annonce aussi bonne que les précédentes. Si vous ne suivez pas les aventures de Ragnar, Lagertha and co, vous avez le temps de rattraper le total des 19 épisodes qui constituent les deux premières saisons. Ou, si vous êtes fans, vous pouvez vous organiser un petit rewatch d'ici là, parce qu'on ne va pas se mentir, une fois qu'on a commencé, on ne s'en défait pas. 
Enfin, Outlander, dont je vous avait parlé dans un article précédemment sur le blog, ne reviendra pas avant le 5 avril. Encore plusieurs mois à passer sans le beau Jamie Fraser et ses kilts, donc...Mais l'attente ne sera jamais aussi longue que celle que vivent régulièrement les fans de Sherlock (coucou), qui fera son come-back pour un épisode spécial de Noël fin 2015 (le tournage devrait commencer sous peu, et les spoilers avec, donc prudence sur Tumblr les amis). 

Dans quelques semaines, on pourra découvrir les premiers véritables extraits de la saison 5 de la série maintenant mythique Game of Thrones. Sur le site betaseries, le premier épisode de cette saison est annoncé pour le 5 avril, mais il faudra attendre les premières promos pour en avoir le coeur net. Mon intérêt pour la série a été quelque peu diminué par tout ces manquements aux livres, si joliment massacrés par ceux qu'on appelle maintenant D&D (les producteurs exécutifs du show). Si vous êtes dans le même cas de figure, je ne saurais que trop vous conseiller d'effacer les derniers tomes de votre mémoire afin de profite du spectacle télévisuel qui sera sûrement encore une fois au rendez-vous. C'est plus sûr. 

20 décembre 2014

La liste du Père Lama

Pendant les vacances de Noël, les chaînes de télévision nous inondent de programmes plus alléchants les uns que les autres...mais pas tout le temps. Si vous souhaitez éviter les bêtisiers et téléfilms en tout genres, qui poussent de partout , comme des pâquerettes, le Père Lama (non, il n'a aucun lien de parenté avec le Père Castor je vous assure), vous a concocté une liste très succincte de films à voir/revoir en cette période particulière.

1- Les comédies romantiques, un moyen parfait de bien commencer les vacances

Que serait cette liste sans Love Actually, qui retrace le parcours amoureux de dix couples pendant cette période bénie de l'année, rempli de beaucoup de bons sentiments, le tout saupoudré de cet humour british qu'on aime tant. Avec en prime, un casting au poil de manteau de père noël (Colin Firth, Emma Thompson, Alan Rickman, Liam Neeson et Hugh Grant entre autre). Que demandent les lutins ?

Et, parce que c'est bien connu, Noël est une période où nos hormones se réveillent, encore une autre comédie qui nous fait suivre deux jeunes femmes qui échangent leurs maisons le temps des vacances. L'une va croiser Jack Black, et l'autre Mr Serviette...euh, je veux dire, Jude Law. Je parle bien sûr de The Holiday, un feel good movie parfait pour se sortir pleinement du train train quotidien. 


2- Le soir du réveillon, on le passe avec un monstre vert

The Grinch


Les enfants me détestent, je déteste le monde entier, et Noël est la fête que je hais par dessus tout, je suis, je suis...? Non, pas un brocoli, mais bien The Grinch. Aidé par la folie d'un Jim Carrey survolté, ce film est un must see si vous ignorez tout de ce monstre aux longs doigts ! Qu'on soit en plein dans l'enfance ou moins jeune, c'est toujours un régal de regarder ce film familial qui nous fait rire à chaque fois !





3- Une pointe de magie dans l'air 

La Belle et la Bête de Cocteau
Au cas où Noël n'aurait pas comblé nos attentes, pourquoi ne pas se réfugier quelques heures dans une armoire ? Evidemment, c'est mieux si elle est magique. C'est donc avec plaisir qu'on rentre une nouvelle fois dans Le Monde de Narnia, chapitre 1, pour retrouver les enfants Pevensie, Mr Tumnus et la vilaine reine des neiges...euh non, la Sorcière Blanche, pardon. Il y a de la neige partout, des loukoums, James McAvoy et une grosse peluche en forme de lion, bref, de quoi réveiller l'enfant en nous (si ce n'était pas déjà fait).

Et pourquoi ne pas enchaîner avec Harry Potter à l'école des sorciers ? Question magie, on est servi et l'enchantement qu'on éprouve en retrouvant notre binoclard préféré au début de sa carrière garanti de bons moments.

En dessert, je vous propose un classique : La Belle et la Bête de Jean Cocteau. Magnifique visuellement et rempli de magie à sa façon, il n'y a pas de meilleur moment pour (re)découvrir ce chef d'oeuvre (et d'oublier le film catastrophique de Christophe Gans si vous avez eu le courage d'aller le voir en février). Si toutefois cette réalisation en noir et blanc ne vous tente pas, vous pouvez toujours vous contenter du Disney (qui est tout aussi magique et magnifique), parce que...

4- Les dessins animés sont nos amis

Toy Story
Je sens déjà à travers l'écran que certains auront envie de me frapper, mais comment faire une liste de films à voir en période de Noël sans parler de La Reine des Neiges, dernier gros succès du studio évoqué ci-dessus ? Des chansons entraînantes et qui restent BIEN en tête (je ne saurais trop vous conseiller de le visionner en version originale), des personnages sympathiques et tout ce qui fait un bon dessin animé, bref, on entretient encore une fois l'enfant qui sommeille en nous. 

En supplément, passage du papa tout de rouge vêtu oblige, on retrouve avec plaisir les jouets animés  de Toy Story. histoire de se demander pendant trois jours si NOS jouets aussi nous observent et font leur vie quand le chat est parti. 

5- Voyage au pays de Burton

L'Etrange Noël de Mr Jack, malgré son nom, se déguste autant à Halloween qu'à Noël. Donc, si vous ne l'avez pas revu au moins d'octobre, je vous conseille vivement de remédier à ça, car on ne se lasse pas des chansons et du visuel du maestro Burton. 

Si Jack le squelette ne suffit pas à vous retourner la tête, on peut se tourner vers une histoire plus triste mais toujours magique et merveilleuse, pour la première collaboration du maître et de son élève, un certain Johnny Depp. Je parle bien sûr d'Edward aux mains d'argent, avec ses ciseaux sculpteurs de glace. 


Et si cela ne suffit pas à vous rassasier, je ne peux que vous encourager à faire de nouvelles découvertes, par hasard ou non, ou bien à revoir vos films préférés, parce qu'il n'y a que ça de vrai.  

22 novembre 2014

Rêves brûlés : Hunger Games, La Révolte, partie 1

Panem aujourd'hui, Panem demain, Panem toujours. 


Sois averti, toi qui n'a pas lu les livres (mais je ne spoile pas ce qui n'est pas montré, rassurez vous) ou qui n'a pas encore vu le film : n'avance pas plus loin. En effet, il me serait impossible de donner un avis constructif et fondé de La Révolte, partie 1, sans me concentrer sur certains passages précis, qui donneront un sens à ma "critique". Maintenant que cette mise en garde est effectuée, passons au film, réalisé par Francis Lawrence et sorti en salles le mercredi 19 novembre 2014. 


May the odds be ever in your favor


Fini le temps des jeux monstrueux orchestrés par le Capitole. Fini, les jeux de rôles de Katniss et Peeta dans l'arène. Seules restent des deux premiers opus les alliances douteuses, la manipulation, le besoin de survie et, malheureusement, en toile de fond, le triangle amoureux. 

On retrouve donc Katniss au District 13, censé avoir été annihilé à la fin de la guerre, et dont elle rencontre la présidente et chef rebelle aux intentions presque aussi malsaines que Snow, Alma Coin (brillamment interprétée par  une Julianne Moore très en forme). 

Le fil rouge du film peut se découper en deux parties distinctes, qui évoluent parallèlement : d'une part, l'acceptation par Katniss de son statut d'égérie de la rebellion et de l'autre, la montée de cette révolte qui gronde sourdement dans les districts. 

Et là réside le point fort de ce troisième opus : certes, il ne met pas en scène des actions débordantes, des enjeux fondamentaux, et, soyons honnêtes, l'intrigue n'avance pas beaucoup, ce qui explique que certains se soient ennuyés ou aient trouvés ça long. Pourtant, c'est réellement un point fort : au lieu de bâcler la résolution (comme un certain épilogue dans le livre...bon ok j'ai rien dit), Francis Lawrence prend le temps d'attiser la flamme, de montrer ces hommes et ces femmes qui sacrifient tout pour les beaux yeux de leur Mockingjay, dans cette foi inébranlable qu'on pourrait presque assimiler à adoration religieuse. Bref, on se croirait dans un film de guerre futuriste.

De même, ce film est l'occasion de faire une critique acerbe des gens de pouvoir, en établissant subtilement un parallèle entre Snow et Coin (avides de revanche et de pouvoir, ils sont prêts à sacrifier des vies, autant l'un que l'autre, et à se servir de Katniss pour arriver à leurs fins). 

On nous offre sur un plateau une belle mise en abyme du monde des médias et du cinéma :et l'espace d'un instant, Jennifer Lawrence n'est plus Katniss, c'est Katniss qui est Jennifer Lawrence, prenant la pose pour satisfaire les gars du marketing et le public, renvoyant une image tout sauf fidèle à sa personnalité. Mais c'est vendeur. 

Tout est dans l'émotion. On retiendra notamment cette scène magnifique où la jeune fille du district 12 chantonne "The Hanging Tree", qui, doucement, va se muer en chant de marche pour les rebelles, partis à l'assaut d'un barrage. Pureté. 

On notera aussi que le mythique chat de Prim Everdeen, Buttercup, a ENFIN son rôle dans le film. Merci pour lui.


The odds are never in our favor


En fond, on peut toujours observer ce triangle insipide composé de Katniss, Peeta et Gale, à qui on promettait une évolution et une réelle profondeur...en vain. Car si Jennifer Lawrence continue sur sa lancée en interprétant brillamment Katniss (même si on peut contester une certaine "exagération" dans certaines scènes), c'est Josh Hutcherson qui, en très peu de temps de présence, crève l'écran. Envoyant donc encore une fois Liam Hemsworth dans les roses. Dans le même temps, Natalie Dormer est fidèle à elle-même en Cressida, caméraman rebelle. 

Ces nouveaux personnages, hormis Coin, ne sont cependant pas approfondis, et ils pourraient mourir que le spectateur ne verserais certainement pas une larme. De même, on peut reprocher à Francis Lawrence d'avoir choisi de maintenir dans l'ombre Finnick Odair (pourtant si joliment joué par Sam Claflin), Johanna Mason ou même Haymitch (même si on leur est reconnaissant d'avoir gardé Effie dans le coin), qui auront pourtant leurs moments forts dans le prochain opus, et qu'il aurait donc été judicieux de mettre en avant. 

Bref, si cette Révolte ne casse pas non plus trois pattes à un geai moqueur, c'est une belle mise en scène de rebellion à son commencement, ponctué de scènes poignantes et magnifiques, qui, si elles ne font pas avancer l'action, nous prennent au coeur alors que le lecteur averti pouvait s'attendre à des longueurs. 

18 novembre 2014

Paroles de Twittos #3 : Band of Brothers


Cette semaine c'est @Kazalhia qui nous parle de Band of Brothers, et je ne sais pas vous, mais je m'y mettrais bien. 

AGoS : Peut-tu résumer la série ? 

En résumé c'est très simple, Band of Brothers est une série qui suit la progression d'une compagnie de parachutistes américains de la WW2 ( 101st Airborne -  506th P.I.R - Easy Company), de leur entrainement aux USA, puis en Angleterre, en passant par le D-Day jusqu'à leur arrivée au Nid de l'Aigle d'Hitler et à la fin de la guerre. 


La série est ponctuée (avant ou après l'épisode) de passages où les vrais "Band Of Brothers" parlent de leurs expériences. Je suis trèèèès mauvaise en résumé, mais si je m'y attarde plus ça gâche le plaisir de la découvrir.

Je tiens à préciser que c'est une série qui relate des faits réels, des gens réels qui ont vraiment existé etc. J'estime donc qu'il ne faut pas la traiter comme toutes les séries fictives que l'on peut avoir partout. Les personnes doivent être traités comme de vrais personnes, ce qui exclut (la gangrène des séries) les fanfictions et les ships. Je pense qu'il est important de sensibiliser les gens là-dessus qui sont trop habitués à des séries fictives avec lesquelles ils peuvent se livrer à toutes sortes de choses farfelues.

AGoS :  C'est un thème assez particulier, plus abordé en films qu'en séries. Qu'est-ce que cela apporte en plus d'avoir choisi ce format ? 


Le VRAI plus du format série (10 épisodes de 42 min, ou plus pour certains) sur Band Of Brothers c'est qu'on peut voir chaque épisode et donc chaque étape de leur avancée d'un point de vue d'un personnage différent.


Je m'explique : Les réalisateurs ont choisis de s'attarder sur un personnage en particulier sur quasiment chaque épisode, bien qu'on puisse voir tous les autres aussi, et que certains épisodes ne sont pas forcément basés sur un personnage en particulier (j'espère que c'est clair). Pour illustrer un peu : Les épisodes 2, 5 et 10 sont basés du point de vue de Winters.  Ce qui ne nous empêche pas de voir les autres. Mais c'est lui qui narre l'épisode et l'action tourne un peu autour de lui.


En gros, le format série permet de développer plus profondément les personnages et nous permet de voir vraiment les liens existants entre eux et qui se sont créés au gré des épreuves.


AGoS : Faut-il être passionné d'histoire pour se laisser prendre à la série ? Ou au contraire, est-ce qu'elle peut faire naître des vocations ? 


Alors pour cette question je vais te faire part de mon expérience personnelle. Ma passion pour la WW2 vient de là. Même si avant j'étais intéressée, je pense vraiment que cette série m'a fait réaliser beaucoup de choses, de part son réalisme. Elle fait moins made in Hollywood que le film Il faut sauver le soldat Ryan pourtant inspiré de faits réels.

N'importe qui peut accrocher à cette série, mais il faut quand même, je pense, apprécier cette période de l'Histoire un minimum. Même si l'aspect de la guerre n'est pas forcément ce qui est mis en avant dans cette série. Elle aborde beaucoup plus le côté humain.

AGoS : Quels sont selon toi ses plus gros atouts comparé aux productions qu'on a actuellement ? 

Le GROS atout de cette série ? La cohésion entre les acteurs. Il faut savoir qu'ils ont fait un boot camp avant de tourner la série, sous la direction du Capitaine Dale Dye (Il a une compagnie qui s'est spécialisé dans le conseil pour les films sur la guerre)


Ce boot camp avait pour but de les familiariser avec l'uniforme, les règles de l'armée, le langage technique et il avait aussi pour but que les acteurs nouent des liens entre eux comme s'ils s'étaient entrainé pendant 2 ans ensemble comme de vrais militaires.


Tout ça se voit à l'écran, ils sont à l'aise, il y a un vrai lien entre eux et ça rend la série beaucoup plus réaliste. Je ne pense pas que tous les films soient autant préparés que cette série l'a été.


En fait je vois cette série comme un cours d'Histoire mais agréable à regarder, par ennuyeuse du tout. (c'est cool ça d'apprendre tout en regardant une série!)

AGoS :  Ton épisode/personnage favori et pourquoi ? 


Alors là je vais être chiante et en donner plusieurs. D'abord les personnages:


Major Richard D. Winters : C'est le leader de la Easy. Je l'aime pour sa prestance, sa droiture. Damian Lewis l'interprète avec excellence. Je pense qu'il reflète énormément le vrai Richard Winters.


Capitaine Ronald Speirs : Hyper badass (oui c'est une raison). Je pense que ce genre de mec avec un caractère particulier peut plaire aux gens. J'en connais qui détestent la série mais qui adorent Speirs ! Matthew Settle est excellent dans son rôle de Capitaine un peu flippant.

Caporal Eugène "Doc" Roe :Il est l'infirmier de la compagnie. Hyper attachant (les filles l'adorent!) avec sa bonne bouille, il apporte un côté un peu sensible dans ce monde affreux qu'est la guerre. Et il nous montre aussi la réalité (Comme le doc dans le Soldat Ryan). C'est Shane Taylor qui l'interprète.


Pour les épisodes (j'suis sympa allez j'en mets que 2). Je dirais l'épisode 1 - Currahee, qui commence sur l'entrainement qu'ils ont suivi, pourquoi ils sont là, et on passe en revue un peu tous les protagonistes.

Et les épisodes 6 et 7 Bastogne et The Breaking Point qui se passent durant la Bataille des Ardennes. Épisodes très émouvant mais aussi très durs.


AGoS : Une citation pour résumer la série (ou qui te plait particulièrement) ? 
Une ? Rohh allez !
Je l'illustre même parce que je suis sympa : je la remet en contexte, Toye se retrouve, en l'espace de cinq minutes, deux fois coincé dans une tranchée avec une grenade qui lui explose à côté. Ça l'agace un peu ...Ce qui montre bien que quand c'est pas l'heure de mourir ....


Et une autre, parce que la particularité de la Easy Company, c'est de se prendre des balles dans le cul :


Lieutenant Compton (4 trous, une seule balle.) 
Soldat Popeye Wynn
Sergent Frank Perconte
Et pour encore citer Toye (il me fait trop rire) : "Where are your boots?""In Washington, up General Taylor's ass."

Et les autres, ils en pensent quoi ? 



9 novembre 2014

Doctor Who : TARDIS en chute libre


Hier soir était diffusé Death in Heaven, épisode marquant la fin de la saison 8 de la série britannique, diffusée sur BBC One, sonnant ainsi l’heure du bilan.

Tout d’abord, ne tombons pas dans la facilité en adhérant au « Moffat bashing ». Il est vrai qu’il peut être tenu pour responsable puisque son poste d’headwritter lui donne les pleins pouvoirs pour décider des arcs de la saison, mais la série n’est pas que son œuvre, c’est un travail collectif.  Maintenant que cela a été posé, passons au débriefing de cette saison.

Peter Capaldi est sans nul doute le gros point positif de cette saison. Tout en retenu mais aussi brillant que ses prédécesseurs, il incarne le Doctor avec brio. Là où le bât blesse, c’est que, malheureusement, on ne lui a pas donné un beau rôle. Twelve est souvent détestable et ne possède pas de personnalité propre, il manque ce petit quelque chose qui différenciaient les Doctor les uns des autres (un thème, un sonic, un gimmick, une âme...). Il est dommage de s’auto punir comme ça, alors qu’on a un acteur brillant qui ne demande qu’à faire ses preuves.

Et si l’alien aux deux cœurs n’inspire pas la sympathie, toute l’attention est portée au personnage du compagnon. A tel point qu’on se demande si on ne regarde pas plutôt Clara Who. Hors, il a été prouvé par le passé qu’on peut donner de l’importance à un compagnon sans pour autant en éclipser le Doctor, personnage principal et fondateur de la série, mais il semble que les scénaristes en aient décidés autrement…Oui, Jenna Coleman est très mignonne, elle joue bien, c'est vendeur, mais ce n’est pas une raison pour donner à Clara plus d’importance qu’elle n’en mérite.

La conséquence principale de cela est qu’on néglige les intrigues. Gallifrey ? Que nenni. Il est bien plus intéressant de suivre la vie amoureuse de la petite anglaise. Les épisodes de cette saison 8 semblent tous être un reboot  version blockbuster spectaculaire des saisons avec David Tennant, comme si on souhaitait montrer qu’on est capable de se débrouiller sans Russell T. Davies.

Erreur. Car si les épisodes de ce dernier étaient si captivants, c’était parce qu’ils étaient humbles et simples. Ce qui n’est pas le cas ici. A la place, on à droit à des intrigues inutilement tarabiscotées qui perdent le téléspectateur et donnent un sentiment de vide intersidéral aux épisodes, comme si on ne restait que pour le plot twist, censé à lui seul donner un sens et un coup de génie au reste. 

Il serait temps de comprendre que le spectateur n’est pas idiot, et qu’il jugera l’épisode dans son entièreté, et non pas sur un rebondissement de l’intrigue qui se veut intelligent mais qui, au fond, est juste un moyen de donner de l’intérêt à ce qui n’en a pas. Il n'y a qu'à voir la façon dont on fait la promotion des épisodes : on nous vend de la tristesse et des morts plutôt qu'une histoire. Même l'humour pourtant si caractéristique de la série est aux abonnés absents (sauf peut-être dans l'épisode Robot of Sherwood). 

Et le season final, en deux parties est la parfaite représentation de tout cela. Le rythme manque dans Dark Water : on contemple, mais on ne sait pas quoi, parce que tout l’épisode tiens dans les deux dernières minutes. Youpi, 40 minutes de perdues, "mais ne vous inquiétez pas, vous allez autant pleurer qu'avec Donna, Rose ou Amy parce qu'on est cruels, c'est bien connu". A trop vouloir en faire, on se perd, et on en oublie les bases du récit : l’empathie que doit ressentir le téléspectateur pour les personnages et la profondeur, qui ne vont pas l'une sans l'autre. On ne peut cependant pas les obtenir en se concentrant sur le futile et l'envie de plaire à tout prix. Ce principe de sabotage de ses propres efforts est assez pénible à regarder.

Si seulement l’équipe pouvait comprendre que ce qui fait l’originalité et l’authenticité de la série, c’est le synopsis de départ : le Doctor qui part vivre des aventures avec une jeune terrienne. Pas besoin d’en rajouter, le concept se tient de lui-même. Ah, elle nous semble déjà loin l’époque où on nous promettait un retour aux sources avec Twelve.

On retiendra donc Peter Capaldi, et, je n’en ai pas beaucoup parlé mais le personnage de Clara était plus « vrai » que dans la saison 7, ce qui consiste donc en une grande avancée, même si encore une fois on peut déplorer l’ombre que cela a jeté sur le Doctor. Les passages éclairs de plusieurs personnages secondaires seront vite oubliés, et le retour d’un autre est raté. On nous offre du vide déguisé, comme si le TARDIS était bloqué au fond d'un trou noir. Bref, un bilan pas positif du tout, qui pourrait avoir raison de la passion des fans.

Bien sûr, après avoir suivi les aventures du Doctor pendant si longtemps, et en avoir été enchanté, il serait dur d’arrêter la série, et beaucoup continuerons donc par habitude et avec beaucoup d’espoir dans leurs petits cœurs de sériephiles (oui, je parle de moi…oups). A suivre, donc, en croisant nos tournevis soniques. 

5 novembre 2014

Paroles de Twittos #2 : Arrow

Cette semaine, c'est @Niennaju qui a décidé de nous faire découvrir Arrow, série diffusée sur The CW et qui en est aujourd'hui à sa troisième saison.

AGoS : Quel est le synopsis de la série ? 

C'est l'histoire de Oliver Queen, un playboy millionaire qui se retrouve coincé sur une île après un naufrage, et là-bas il apprend à tirer à l'arc (en gros hein) et devient un "vigilante". Il rentre chez lui 5 ans plus tard. En fait c'est l'adaptation des comics Green Arrow de chez DC donc c'est le même pitch de base.

AGoS : Comment as-tu découvert la série ?

Une de mes amies m'a poussée à regarder en disant que le héros était super bien foutu et torse nu tout le temps (je confirme) (je suis quelqu'un de vain, oui)

AGoS : Pourquoi devrait-on la commencer ? Qu'est-ce qui la différencie des autres séries qui abondent sur nos écrans ?

Déjà, si on aime les super héros à la base, on est servis. Ensuite, c'est une série qui ne cesse de s'améliorer niveau écriture. On va pas se mentir, quand je l'ai commencée, je ne m'intéressait que très peu à l'intrigue, et Stephen Amell s'est vachement amélioré niveau jeu d'acteur depuis le pilot. L'arc de fin de la saison 2 et le début de la saison 3 sont magistraux je trouve.

AGoS : Quels sont tes personnages/épisodes préférés ? 


Personnage préféré: FELICITY "CODEBREAKER" MEGAN SMOAK LADIES AND GENTLEMEN. Et Nyssa Al-Ghul aussi. Les persos secondaires sont géniaux. Et épisodes préférés... Unthinkable (2x23) et The Calm (3x01)

AGoS : Un mot/une citation pour résumer la série ?

"You know, I used to think the vigilante was a criminal, too. But, it seems to me he's willing to sacrifice an awful lot to help the people of this city. That kind of makes him a hero, don't you think?" (Felicity Smoak, 1x23)


Et les autres, ils en pensent quoi ?



1 novembre 2014

Anecdote de la semaine #3 : Qu'on le couvre d'or !

Walt Disney est la personne ayant reçu le plus d'oscars. En effet, il en a pas moins de 32. De quoi bien décorer sa bibliothèque (ou son cercueil si on veut être macabre...oups). 

La deuxième personne ayant reçu le plus de nominations/oscars n'est pas un réalisateur, mais un compositeur : John Williams, avec 49 nominations et 5 oscars. 

C'est l'un des compositeurs les plus prolifiques du septième art et tout le monde connait au moins une de ses compositions, même si les moins cinéphiles ne connaissent pas son nom. On lui doit notamment les musiques de Star Wars, Les Dents de la Mer, Hook, Superman, Harry Potter (il a été nommé pour Harry Potter à l'Ecole des Sorciers et Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban), Attrape moi si tu peux, Indiana Jones ou plus récemment Lincoln et La voleuse de livres

Sans sa musique, nombre de films ne seraient peut-être pas restés dans nos mémoires ! La preuve : George Lucas comptait recourir à une bande-originale du même type que 2001 l'odyssée de l'espace (Kubrick, 1968) pour ses Star Wars, et c'est finalement Steven Spielberg, devenu grand ami et fidèle collaborateur de John Williams, qui lui a conseillé de lui faire confiance. 

Pour les oreilles, finissons en beauté, avec classe et puissance. 





28 octobre 2014

Paroles de Twittos #1 : In the Flesh

Il faudrait être un super-héros pour pouvoir regarder la totalité des films et séries qui sortent/qui existent, d'autant plus que la production ne cesse de croître d'années en années. C'est pourquoi, pour diversifier un peu le contenu de mon blog, je proposerais, chaque semaine, une petite "interview" avec un Twittos, qui parlera d'une série ou d'un film qu'il apprécie. J'espère que cette idée vous séduira. Si tel est le cas, vous pouvez venir me contacter sur mon compte Twitter (@Bombabouse) pour me faire des suggestions. 
Pour commencer, un twittos anonyme a voulu parler d'une série qu'il apprécie particulièrement : In the Flesh. J'espère que vous aurez autant envie que moi de commencer la série après ça. Bonne lecture, et n'hésitez pas à, vous aussi, partager votre avis sur la série.
AGoS : Quel est le synopsis de la série ? 
Après le réveil de milliers de personnes décédées, une guerre entre zombies et humains se déclare jusqu'à que des scientifiques arrivent à créer un antidote. Les zombies sont capturés et placés dans des centres de réhabilitation où ils sont médicamentés. Ainsi, quatre ans après sa mort, on suit le retour de Kieren Walker dans sa ville natale auprès de sa famille.
AGoS : Comment as-tu découvert la série ?
J'ai d'abord vu beaucoup de fanart sur Tumblr, mais je ne savais pas trop si je devais commencer ou pas, puis une amie m'a convaincue de regarder cette série, je ne la remercierai jamais assez !
AGoS : Pourquoi devrait-on la commencer ? Qu'est-ce qui la différencie des autres séries qui abondent sur nos écrans ?
Cette série traite du sujet des zombies d'une manière totalement originale et aussi très humaine.
On retrouve des sujets qui sont d'actualité, le rejet de ces personnes qui finalement sont redevenues humaines mais qu'on n'accepte pas fait penser au rejet que l'on peut subir pour différentes raisons dans notre société. D'ailleurs, si on regarde le fandom d'In The Flesh, on se rend compte que c'est une série qui a aidé beaucoup de personnes, parce que le personnage principal doit apprendre à s'accepter, à revivre avec sa famille et aussi à accepter le regard des autres. Le créateur de la série a donc réussi à mettre en place un univers dont le fil conducteur est fantastique mais qui finalement traite de problèmes que l'on connaît tous et auxquels on s'identifie rapidement.
Les personnages sont tous incroyables, qu'ils soient zombies ou pas, qu'ils soient masculins ou féminins, on est tous représentés dans cette série et c'est aussi cela qui en fait la force.
Cette série aborde aussi le thème de la sexualité d'une manière différente, c'est un peu difficile à développer sans spoiler, mais disons que les relations zombies-humains ne sont pas impossibles et on a encore ce thème très contemporain du rejet de l'autre à cause de sa sexualité. D'ailleurs, le personnage principal de cette série est pansexuel et ça c'est aussi très rare. Mais la sexualité ne fait pas le personnage, elle fait partie de lui sans le définir, encore une fois le créateur de la série met sa patte et c'est de l'or qu'il crée.
Dans un autre registre, la série a gagné le BAFTA « Mini-Serie » et le créateur Dominic Mitchell le BAFTA « Best Writer - Drama » et plus récemment un Oustanding Newcomer for British Television Writing Award durant la cérémonie des Bristish Screenwriters' Awards. C'est une série qui ne compte que neuf épisodes et elle a déjà trois awards.
Une autre raison de commencer, c'est que la série, comme je viens de le dire, n'a que 9 épisodes (3 pour la saison 1 et 6 pour la saison 2) et même si vous décidez de la binger, ça ne vous prendra que 9 heures ! (N'est-ce pas formidable ?!)
Et enfin, dans mon top 50 (bon d'accord un peu moins) des raisons de commencer In The Flesh, le fandom. On est un petit fandom, la série est d'ailleurs en danger et pourtant il n'y pas longtemps on a fait face au géant qu'est Hannibal dans le sondage « Favorite Horror Themed TV Show 2014 » du site TheGeekiary, la série a récolté plus de 600.000 votes. La passion du fandom a réussi à faire commencer la série a certains fannibals et a même attiré l'attention de la BBC. Il a aussi été créé un mouvement #SaveInTheFlesh qui réunit les fans et qui permet de mettre en place des actions pour attirer l'attention de nouveaux visionneurs et aussi de la BBC, par exemple hier, on a tous tweeté une selfie avec une pancarte #SaveInTheFlesh et les raisons pour laquelle on aime le show. Les acteurs et le créateur de la série, ont vu, favorisé et retweeté la plupart de ses selfies. Je sens que je m'emballe dans mon histoire, tout ça pour vous dire que ce fandom est petit mais puissant (comme la lessive) et qu'en faire partie est juste énorme.
Et juste un dernier point, j'ai pas parlé des acteurs mais ils sont fantastiques, l'Angleterre a un don pour ça de toute façon. Et pour la petite histoire Luke Newberry qui interprète le personnage principal a joué Teddy Lupin dans Harry Potter, je sais qu'il a été coupé au montage mais si vous êtes curieux de savoir à quoi il aurait pu ressembler....
AGoS : Quels sont tes personnages/épisodes préférés ? 
Mes personnages préférés, je vais pas être originale et choisir les trois principaux Kieren Walker, Amy Dyer et Simon Monroe mais pour être franche tous les personnages ont réussi à se faire une place dans mon cœur, et même ceux que je déteste je peux les comprendre (à part Bill Macy et Gary Kendall eux deux, c'est le mal absolu).
Mes épisodes préférés, j'ai le droit de dire tous ? Je regarde tous les épisodes avec le même plaisir, certaines séries, on regarde à nouveau un épisode et on se dit qu'on le passerait bien... Mais là non, chaque épisode a un arc intéressant et des histoires parallèles qui le sont tout autant.
AGoS : Un mot/une citation pour résumer la série ?
Il y a ce petit mot qu'utilise Amy dans la série pour désigner Kieren qui est « moregeous » tout simplement parce qu'elle pense qu'il est « more than gorgeous » un petit mix des deux et voilà. Du coup, j'ai envie de dire que mon mot pour définir la série c'est « moregeous »

Et les autres, ils en pensent quoi ?


27 octobre 2014

Anecdote de la semaine : A game of cheveux

Rien de bien nouveau ou original sous le soleil dans cette anecdote de mamie lama. Mais, comme on en entend très peu parler, je me devais de rétablir la vérité pour tout les naïfs du coin.

On le sait, les acteurs de la série Game of Thrones sont nombreux à porter des perruques (Lena Headey, Natalie Dormer, Sean Bean, Emilia Clarke et j'en passe) et certains comme Peter Dinklage, se teignent les cheveux. 

Avouons le, nous sommes tous, à un moment donné, tombés en pâmoisons devant la belle chevelure de Sansa Stark, sous les traits de la magnifique Sophie Turner. Cependant, il faudra s'attendre à quelques changements quand la série sera terminée. Car oui, ce bel auburn n'est pas sa couleur naturelle. Sophie est en fait...blonde ! 

Je suis certaine que la grande majorité d'entre vous le savait, mais au cas où...j'aime bien briser les rêves de gens. C'est pourquoi je me dois de rajouter que le beau Sam Heughan (Jamie dans Outlander, cf article précédent sur le blog) est lui aussi un faux roux. 

A quand le "Peter Dinklage mesure en fait 1m90" qui brisera nos vies ?

21 octobre 2014

Outlander : une très agréable virée écossaise

A priori, rien ne permettait à cette série de sortir du flot de productions qui ne cessent de déferler sur nos écrans. Et pourtant, c'est pour moi LA découverte de l'année.

Certains comparent déjà son succès à celui de Game of Thrones (succès immédiat, générique magnifique, basée elle aussi sur une saga littéraire...), on lui reproche un scénario trop alambiqué et manquant de crédibilité...bref, à peine arrivée dans le paysage audiovisuel, Outlander divise. Voici donc, développés en 5 points, les points forts de la série (selon moi), qui j'espère, vous encouragerons à la commencer.

1- Des personnages intrigants et attachants

Si le profil de Claire, l’héroïne, peut sembler convenu, il faut admettre qu'il est intéressant de suivre son évolution pendant qu'elle tente de survivre en terres inconnues et de se demander « Mais qu'aurais-je fais à sa place ? ». Là est vraiment l'enjeu de ce personnage.
Par la suite, on croisera un certain nombre d'énergumènes écossais tous plus rustres les uns que les autres, mais qui permettent de découvrir une autre culture. Peu développés dans cette première partie de saison, on n'a qu'une hâte : découvrir de quoi sont réellement fait Column et Dougal MacKenzie, leaders du clan et peut-être même plus...

A gauche : Dougal MacKenzie (Graham McTavish) et son frère Column (Gary Lewis)
Autre point ingénieux pour ce qui est des protagonistes : l'effet miroir. Le Randall de 1945 vaut-il réellement mieux que le Randall de 1743 ? Ces personnages posent la question de la nature profonde.

Je n'ose pas m'étendre plus sur le sujet afin éviter de spoiler ceux qui n'ont pas encore commencés la série et qui, grâce à ce géniallissime article, voudraient s'y mettre, mais vous m'avez comprise : si on est loin de la complexité des personnages de Game of Thrones, ceux d'Outlander ne sont pas non plus lésés, car ils incarnent, chacun à leur manière, les différentes façons d'appréhender la vie, l'amour, la mort, la famille etc.

2- Un casting au poil de kilt

Et pour tenir ces personnages, quoi de mieux que de s'entourer d'une bonne bande d'acteurs ? Inconnus du grand public pour la plupart, le casting est sans prétention et pourtant, il fait mouche.

Caitriona Balfe (Claire) captive en femme hors de son temps, toute en retenue. Sam Heughan (Jamie) nous fait irrémédiablement tomber amoureuse de ce jeune écossais d'excellente composition qui a quand même son lot de secrets et de souffrances. Tobias Menzies (Jack Randall/Frank Randall, vu dans Game of Thrones en tant qu'Edmure Tully) montre qu'il peut aussi bien nous émouvoir que nous glacer le sang. Graham McTavish est lui aussi brillant dans le rôle de Dougal. C'est bien simple, on ne sait plus quoi penser de lui !

Une pléiade de seconds rôles vient compléter le casting, avec notamment Gary Lewis en Column MacKenzie chef de clan, Duncan Lacroix (Murtagh), Lotte Verbeek (Geillis)...dans des personnages plus ou moins sympathiques sur lesquels on espère en apprendre plus (on ne parlera pas des deux comiques de la bande, Rupert et Angus).

Caitriona Balfe (Claire) et Sam Heughan (Jamie) ont développé une belle relation, qui donne une magnifique alchimie à l'écran
3- Dépaysement garanti

Se plonger dans Outlander, c'est voyager en Ecosse, à différentes époques. Le passé et le présent (quelque peu lointain pour nous maintenant) se côtoient, se touchent, particulièrement dans les premiers épisodes.

C'est également l'occasion pour nous autres, français, d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de l'Angleterre, mais surtout des rites et coutumes écossaises. (Je ne suis pas historienne je ne saurais dire si tout est véridique, mais partons de ce postulat...).

Bref, si vous aimez l’Écosse, je vous encourage à regarder, rien que pour les paysages magnifiques, les kilts et...les leçons de gaélique ! Car oui, l'équipe de la série propose, en bonus, d'apprendre à prononcer les mots utilisés fréquemment dans les épisodes. Si vous voulez commencer, c'est par là : https://www.youtube.com/watch?v=qOR_8tLUMTo

4- Des musiques à se damner

Dans la même veine que l'argument numéro 3, cela peut paraître anecdotique, et pourtant, il est très clair que la musique joue un rôle prépondérant dans notre approche des séries/films.

Et ici, il y a de quoi s'évanouir de bonheur pour les amateurs de musique celtiques. Elles rythment chaque épisodes et sont toutes plus jolies les unes que les autres. Je ne vais pas m'étendre plus (car il n'y a pas grand chose de plus à rajouter sur ce sujet), mais pour vous mettre en appétit, voici le magnifique générique de la série.


5- Le pitch n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît

Avant de commencer une série, il est normal de vouloir aller regarder un résumé sur Internet (Wikipédia et Allociné sont nos amis). C'est pourquoi je vous déconseille grandement de le faire en ce qui concerne Outlander. Parce qu'en plus de spoiler les 8 premiers épisodes (c'est pourquoi je ne le mettrais pas ici), ce synopsis décourage pour rien : absence de contexte et résumé trop grossier sont les ennemis de toutes les séries.

Voici donc MON résumé : Claire, infirmière, part en seconde lune de miel en Ecosse avec son mari, après la guerre (nous sommes donc en 1945). En voulant découvrir les mystères du cercle de pierre de Craigh na dun, elle bascule en 1743, à l'aube de la rébellion Jacobite. Là, elle fera la rencontre des autochtones et devra ruser pour tenter de sauver sa vie en attendant de trouver une solution.

Pas plus, pas moins. Sinon faute d'avoir lu le mien, vous pouvez tout simplement lire le résumé du livre dont est tiré la première saison : Outlander, le charbon et le tartan, de Diana Gabaldon.

La série est lente (il faut donc se savoir capable d'apprécier ce rythme), ce qui n'empêche pas de rester captivé pendant tous les épisodes. Oublions donc le résumé grossier d'Allociné et notons que, au delà de la forte présence de l'intrigue amoureuse, l'enjeu est surtout d'observer cette femme jongler entre deux époques totalement différentes, lutter pour survivre en terrain hostile et tenter d'apprivoiser et de comprendre ces femmes et ces hommes issus d'une autre culture que la sienne.


Pour l'instant, la série ne compte que 8 épisodes. Elle est en hiatus jusqu'en avril, où l'on pourra enfin voir la fin de la saison 1. Vous avez donc le temps de tenter l'aventure...à vos risques et périls ! Alors, ça vous donne envie ou pas ?