22 novembre 2014

Rêves brûlés : Hunger Games, La Révolte, partie 1

Panem aujourd'hui, Panem demain, Panem toujours. 


Sois averti, toi qui n'a pas lu les livres (mais je ne spoile pas ce qui n'est pas montré, rassurez vous) ou qui n'a pas encore vu le film : n'avance pas plus loin. En effet, il me serait impossible de donner un avis constructif et fondé de La Révolte, partie 1, sans me concentrer sur certains passages précis, qui donneront un sens à ma "critique". Maintenant que cette mise en garde est effectuée, passons au film, réalisé par Francis Lawrence et sorti en salles le mercredi 19 novembre 2014. 


May the odds be ever in your favor


Fini le temps des jeux monstrueux orchestrés par le Capitole. Fini, les jeux de rôles de Katniss et Peeta dans l'arène. Seules restent des deux premiers opus les alliances douteuses, la manipulation, le besoin de survie et, malheureusement, en toile de fond, le triangle amoureux. 

On retrouve donc Katniss au District 13, censé avoir été annihilé à la fin de la guerre, et dont elle rencontre la présidente et chef rebelle aux intentions presque aussi malsaines que Snow, Alma Coin (brillamment interprétée par  une Julianne Moore très en forme). 

Le fil rouge du film peut se découper en deux parties distinctes, qui évoluent parallèlement : d'une part, l'acceptation par Katniss de son statut d'égérie de la rebellion et de l'autre, la montée de cette révolte qui gronde sourdement dans les districts. 

Et là réside le point fort de ce troisième opus : certes, il ne met pas en scène des actions débordantes, des enjeux fondamentaux, et, soyons honnêtes, l'intrigue n'avance pas beaucoup, ce qui explique que certains se soient ennuyés ou aient trouvés ça long. Pourtant, c'est réellement un point fort : au lieu de bâcler la résolution (comme un certain épilogue dans le livre...bon ok j'ai rien dit), Francis Lawrence prend le temps d'attiser la flamme, de montrer ces hommes et ces femmes qui sacrifient tout pour les beaux yeux de leur Mockingjay, dans cette foi inébranlable qu'on pourrait presque assimiler à adoration religieuse. Bref, on se croirait dans un film de guerre futuriste.

De même, ce film est l'occasion de faire une critique acerbe des gens de pouvoir, en établissant subtilement un parallèle entre Snow et Coin (avides de revanche et de pouvoir, ils sont prêts à sacrifier des vies, autant l'un que l'autre, et à se servir de Katniss pour arriver à leurs fins). 

On nous offre sur un plateau une belle mise en abyme du monde des médias et du cinéma :et l'espace d'un instant, Jennifer Lawrence n'est plus Katniss, c'est Katniss qui est Jennifer Lawrence, prenant la pose pour satisfaire les gars du marketing et le public, renvoyant une image tout sauf fidèle à sa personnalité. Mais c'est vendeur. 

Tout est dans l'émotion. On retiendra notamment cette scène magnifique où la jeune fille du district 12 chantonne "The Hanging Tree", qui, doucement, va se muer en chant de marche pour les rebelles, partis à l'assaut d'un barrage. Pureté. 

On notera aussi que le mythique chat de Prim Everdeen, Buttercup, a ENFIN son rôle dans le film. Merci pour lui.


The odds are never in our favor


En fond, on peut toujours observer ce triangle insipide composé de Katniss, Peeta et Gale, à qui on promettait une évolution et une réelle profondeur...en vain. Car si Jennifer Lawrence continue sur sa lancée en interprétant brillamment Katniss (même si on peut contester une certaine "exagération" dans certaines scènes), c'est Josh Hutcherson qui, en très peu de temps de présence, crève l'écran. Envoyant donc encore une fois Liam Hemsworth dans les roses. Dans le même temps, Natalie Dormer est fidèle à elle-même en Cressida, caméraman rebelle. 

Ces nouveaux personnages, hormis Coin, ne sont cependant pas approfondis, et ils pourraient mourir que le spectateur ne verserais certainement pas une larme. De même, on peut reprocher à Francis Lawrence d'avoir choisi de maintenir dans l'ombre Finnick Odair (pourtant si joliment joué par Sam Claflin), Johanna Mason ou même Haymitch (même si on leur est reconnaissant d'avoir gardé Effie dans le coin), qui auront pourtant leurs moments forts dans le prochain opus, et qu'il aurait donc été judicieux de mettre en avant. 

Bref, si cette Révolte ne casse pas non plus trois pattes à un geai moqueur, c'est une belle mise en scène de rebellion à son commencement, ponctué de scènes poignantes et magnifiques, qui, si elles ne font pas avancer l'action, nous prennent au coeur alors que le lecteur averti pouvait s'attendre à des longueurs. 

18 novembre 2014

Paroles de Twittos #3 : Band of Brothers


Cette semaine c'est @Kazalhia qui nous parle de Band of Brothers, et je ne sais pas vous, mais je m'y mettrais bien. 

AGoS : Peut-tu résumer la série ? 

En résumé c'est très simple, Band of Brothers est une série qui suit la progression d'une compagnie de parachutistes américains de la WW2 ( 101st Airborne -  506th P.I.R - Easy Company), de leur entrainement aux USA, puis en Angleterre, en passant par le D-Day jusqu'à leur arrivée au Nid de l'Aigle d'Hitler et à la fin de la guerre. 


La série est ponctuée (avant ou après l'épisode) de passages où les vrais "Band Of Brothers" parlent de leurs expériences. Je suis trèèèès mauvaise en résumé, mais si je m'y attarde plus ça gâche le plaisir de la découvrir.

Je tiens à préciser que c'est une série qui relate des faits réels, des gens réels qui ont vraiment existé etc. J'estime donc qu'il ne faut pas la traiter comme toutes les séries fictives que l'on peut avoir partout. Les personnes doivent être traités comme de vrais personnes, ce qui exclut (la gangrène des séries) les fanfictions et les ships. Je pense qu'il est important de sensibiliser les gens là-dessus qui sont trop habitués à des séries fictives avec lesquelles ils peuvent se livrer à toutes sortes de choses farfelues.

AGoS :  C'est un thème assez particulier, plus abordé en films qu'en séries. Qu'est-ce que cela apporte en plus d'avoir choisi ce format ? 


Le VRAI plus du format série (10 épisodes de 42 min, ou plus pour certains) sur Band Of Brothers c'est qu'on peut voir chaque épisode et donc chaque étape de leur avancée d'un point de vue d'un personnage différent.


Je m'explique : Les réalisateurs ont choisis de s'attarder sur un personnage en particulier sur quasiment chaque épisode, bien qu'on puisse voir tous les autres aussi, et que certains épisodes ne sont pas forcément basés sur un personnage en particulier (j'espère que c'est clair). Pour illustrer un peu : Les épisodes 2, 5 et 10 sont basés du point de vue de Winters.  Ce qui ne nous empêche pas de voir les autres. Mais c'est lui qui narre l'épisode et l'action tourne un peu autour de lui.


En gros, le format série permet de développer plus profondément les personnages et nous permet de voir vraiment les liens existants entre eux et qui se sont créés au gré des épreuves.


AGoS : Faut-il être passionné d'histoire pour se laisser prendre à la série ? Ou au contraire, est-ce qu'elle peut faire naître des vocations ? 


Alors pour cette question je vais te faire part de mon expérience personnelle. Ma passion pour la WW2 vient de là. Même si avant j'étais intéressée, je pense vraiment que cette série m'a fait réaliser beaucoup de choses, de part son réalisme. Elle fait moins made in Hollywood que le film Il faut sauver le soldat Ryan pourtant inspiré de faits réels.

N'importe qui peut accrocher à cette série, mais il faut quand même, je pense, apprécier cette période de l'Histoire un minimum. Même si l'aspect de la guerre n'est pas forcément ce qui est mis en avant dans cette série. Elle aborde beaucoup plus le côté humain.

AGoS : Quels sont selon toi ses plus gros atouts comparé aux productions qu'on a actuellement ? 

Le GROS atout de cette série ? La cohésion entre les acteurs. Il faut savoir qu'ils ont fait un boot camp avant de tourner la série, sous la direction du Capitaine Dale Dye (Il a une compagnie qui s'est spécialisé dans le conseil pour les films sur la guerre)


Ce boot camp avait pour but de les familiariser avec l'uniforme, les règles de l'armée, le langage technique et il avait aussi pour but que les acteurs nouent des liens entre eux comme s'ils s'étaient entrainé pendant 2 ans ensemble comme de vrais militaires.


Tout ça se voit à l'écran, ils sont à l'aise, il y a un vrai lien entre eux et ça rend la série beaucoup plus réaliste. Je ne pense pas que tous les films soient autant préparés que cette série l'a été.


En fait je vois cette série comme un cours d'Histoire mais agréable à regarder, par ennuyeuse du tout. (c'est cool ça d'apprendre tout en regardant une série!)

AGoS :  Ton épisode/personnage favori et pourquoi ? 


Alors là je vais être chiante et en donner plusieurs. D'abord les personnages:


Major Richard D. Winters : C'est le leader de la Easy. Je l'aime pour sa prestance, sa droiture. Damian Lewis l'interprète avec excellence. Je pense qu'il reflète énormément le vrai Richard Winters.


Capitaine Ronald Speirs : Hyper badass (oui c'est une raison). Je pense que ce genre de mec avec un caractère particulier peut plaire aux gens. J'en connais qui détestent la série mais qui adorent Speirs ! Matthew Settle est excellent dans son rôle de Capitaine un peu flippant.

Caporal Eugène "Doc" Roe :Il est l'infirmier de la compagnie. Hyper attachant (les filles l'adorent!) avec sa bonne bouille, il apporte un côté un peu sensible dans ce monde affreux qu'est la guerre. Et il nous montre aussi la réalité (Comme le doc dans le Soldat Ryan). C'est Shane Taylor qui l'interprète.


Pour les épisodes (j'suis sympa allez j'en mets que 2). Je dirais l'épisode 1 - Currahee, qui commence sur l'entrainement qu'ils ont suivi, pourquoi ils sont là, et on passe en revue un peu tous les protagonistes.

Et les épisodes 6 et 7 Bastogne et The Breaking Point qui se passent durant la Bataille des Ardennes. Épisodes très émouvant mais aussi très durs.


AGoS : Une citation pour résumer la série (ou qui te plait particulièrement) ? 
Une ? Rohh allez !
Je l'illustre même parce que je suis sympa : je la remet en contexte, Toye se retrouve, en l'espace de cinq minutes, deux fois coincé dans une tranchée avec une grenade qui lui explose à côté. Ça l'agace un peu ...Ce qui montre bien que quand c'est pas l'heure de mourir ....


Et une autre, parce que la particularité de la Easy Company, c'est de se prendre des balles dans le cul :


Lieutenant Compton (4 trous, une seule balle.) 
Soldat Popeye Wynn
Sergent Frank Perconte
Et pour encore citer Toye (il me fait trop rire) : "Where are your boots?""In Washington, up General Taylor's ass."

Et les autres, ils en pensent quoi ? 



9 novembre 2014

Doctor Who : TARDIS en chute libre


Hier soir était diffusé Death in Heaven, épisode marquant la fin de la saison 8 de la série britannique, diffusée sur BBC One, sonnant ainsi l’heure du bilan.

Tout d’abord, ne tombons pas dans la facilité en adhérant au « Moffat bashing ». Il est vrai qu’il peut être tenu pour responsable puisque son poste d’headwritter lui donne les pleins pouvoirs pour décider des arcs de la saison, mais la série n’est pas que son œuvre, c’est un travail collectif.  Maintenant que cela a été posé, passons au débriefing de cette saison.

Peter Capaldi est sans nul doute le gros point positif de cette saison. Tout en retenu mais aussi brillant que ses prédécesseurs, il incarne le Doctor avec brio. Là où le bât blesse, c’est que, malheureusement, on ne lui a pas donné un beau rôle. Twelve est souvent détestable et ne possède pas de personnalité propre, il manque ce petit quelque chose qui différenciaient les Doctor les uns des autres (un thème, un sonic, un gimmick, une âme...). Il est dommage de s’auto punir comme ça, alors qu’on a un acteur brillant qui ne demande qu’à faire ses preuves.

Et si l’alien aux deux cœurs n’inspire pas la sympathie, toute l’attention est portée au personnage du compagnon. A tel point qu’on se demande si on ne regarde pas plutôt Clara Who. Hors, il a été prouvé par le passé qu’on peut donner de l’importance à un compagnon sans pour autant en éclipser le Doctor, personnage principal et fondateur de la série, mais il semble que les scénaristes en aient décidés autrement…Oui, Jenna Coleman est très mignonne, elle joue bien, c'est vendeur, mais ce n’est pas une raison pour donner à Clara plus d’importance qu’elle n’en mérite.

La conséquence principale de cela est qu’on néglige les intrigues. Gallifrey ? Que nenni. Il est bien plus intéressant de suivre la vie amoureuse de la petite anglaise. Les épisodes de cette saison 8 semblent tous être un reboot  version blockbuster spectaculaire des saisons avec David Tennant, comme si on souhaitait montrer qu’on est capable de se débrouiller sans Russell T. Davies.

Erreur. Car si les épisodes de ce dernier étaient si captivants, c’était parce qu’ils étaient humbles et simples. Ce qui n’est pas le cas ici. A la place, on à droit à des intrigues inutilement tarabiscotées qui perdent le téléspectateur et donnent un sentiment de vide intersidéral aux épisodes, comme si on ne restait que pour le plot twist, censé à lui seul donner un sens et un coup de génie au reste. 

Il serait temps de comprendre que le spectateur n’est pas idiot, et qu’il jugera l’épisode dans son entièreté, et non pas sur un rebondissement de l’intrigue qui se veut intelligent mais qui, au fond, est juste un moyen de donner de l’intérêt à ce qui n’en a pas. Il n'y a qu'à voir la façon dont on fait la promotion des épisodes : on nous vend de la tristesse et des morts plutôt qu'une histoire. Même l'humour pourtant si caractéristique de la série est aux abonnés absents (sauf peut-être dans l'épisode Robot of Sherwood). 

Et le season final, en deux parties est la parfaite représentation de tout cela. Le rythme manque dans Dark Water : on contemple, mais on ne sait pas quoi, parce que tout l’épisode tiens dans les deux dernières minutes. Youpi, 40 minutes de perdues, "mais ne vous inquiétez pas, vous allez autant pleurer qu'avec Donna, Rose ou Amy parce qu'on est cruels, c'est bien connu". A trop vouloir en faire, on se perd, et on en oublie les bases du récit : l’empathie que doit ressentir le téléspectateur pour les personnages et la profondeur, qui ne vont pas l'une sans l'autre. On ne peut cependant pas les obtenir en se concentrant sur le futile et l'envie de plaire à tout prix. Ce principe de sabotage de ses propres efforts est assez pénible à regarder.

Si seulement l’équipe pouvait comprendre que ce qui fait l’originalité et l’authenticité de la série, c’est le synopsis de départ : le Doctor qui part vivre des aventures avec une jeune terrienne. Pas besoin d’en rajouter, le concept se tient de lui-même. Ah, elle nous semble déjà loin l’époque où on nous promettait un retour aux sources avec Twelve.

On retiendra donc Peter Capaldi, et, je n’en ai pas beaucoup parlé mais le personnage de Clara était plus « vrai » que dans la saison 7, ce qui consiste donc en une grande avancée, même si encore une fois on peut déplorer l’ombre que cela a jeté sur le Doctor. Les passages éclairs de plusieurs personnages secondaires seront vite oubliés, et le retour d’un autre est raté. On nous offre du vide déguisé, comme si le TARDIS était bloqué au fond d'un trou noir. Bref, un bilan pas positif du tout, qui pourrait avoir raison de la passion des fans.

Bien sûr, après avoir suivi les aventures du Doctor pendant si longtemps, et en avoir été enchanté, il serait dur d’arrêter la série, et beaucoup continuerons donc par habitude et avec beaucoup d’espoir dans leurs petits cœurs de sériephiles (oui, je parle de moi…oups). A suivre, donc, en croisant nos tournevis soniques. 

5 novembre 2014

Paroles de Twittos #2 : Arrow

Cette semaine, c'est @Niennaju qui a décidé de nous faire découvrir Arrow, série diffusée sur The CW et qui en est aujourd'hui à sa troisième saison.

AGoS : Quel est le synopsis de la série ? 

C'est l'histoire de Oliver Queen, un playboy millionaire qui se retrouve coincé sur une île après un naufrage, et là-bas il apprend à tirer à l'arc (en gros hein) et devient un "vigilante". Il rentre chez lui 5 ans plus tard. En fait c'est l'adaptation des comics Green Arrow de chez DC donc c'est le même pitch de base.

AGoS : Comment as-tu découvert la série ?

Une de mes amies m'a poussée à regarder en disant que le héros était super bien foutu et torse nu tout le temps (je confirme) (je suis quelqu'un de vain, oui)

AGoS : Pourquoi devrait-on la commencer ? Qu'est-ce qui la différencie des autres séries qui abondent sur nos écrans ?

Déjà, si on aime les super héros à la base, on est servis. Ensuite, c'est une série qui ne cesse de s'améliorer niveau écriture. On va pas se mentir, quand je l'ai commencée, je ne m'intéressait que très peu à l'intrigue, et Stephen Amell s'est vachement amélioré niveau jeu d'acteur depuis le pilot. L'arc de fin de la saison 2 et le début de la saison 3 sont magistraux je trouve.

AGoS : Quels sont tes personnages/épisodes préférés ? 


Personnage préféré: FELICITY "CODEBREAKER" MEGAN SMOAK LADIES AND GENTLEMEN. Et Nyssa Al-Ghul aussi. Les persos secondaires sont géniaux. Et épisodes préférés... Unthinkable (2x23) et The Calm (3x01)

AGoS : Un mot/une citation pour résumer la série ?

"You know, I used to think the vigilante was a criminal, too. But, it seems to me he's willing to sacrifice an awful lot to help the people of this city. That kind of makes him a hero, don't you think?" (Felicity Smoak, 1x23)


Et les autres, ils en pensent quoi ?



1 novembre 2014

Anecdote de la semaine #3 : Qu'on le couvre d'or !

Walt Disney est la personne ayant reçu le plus d'oscars. En effet, il en a pas moins de 32. De quoi bien décorer sa bibliothèque (ou son cercueil si on veut être macabre...oups). 

La deuxième personne ayant reçu le plus de nominations/oscars n'est pas un réalisateur, mais un compositeur : John Williams, avec 49 nominations et 5 oscars. 

C'est l'un des compositeurs les plus prolifiques du septième art et tout le monde connait au moins une de ses compositions, même si les moins cinéphiles ne connaissent pas son nom. On lui doit notamment les musiques de Star Wars, Les Dents de la Mer, Hook, Superman, Harry Potter (il a été nommé pour Harry Potter à l'Ecole des Sorciers et Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban), Attrape moi si tu peux, Indiana Jones ou plus récemment Lincoln et La voleuse de livres

Sans sa musique, nombre de films ne seraient peut-être pas restés dans nos mémoires ! La preuve : George Lucas comptait recourir à une bande-originale du même type que 2001 l'odyssée de l'espace (Kubrick, 1968) pour ses Star Wars, et c'est finalement Steven Spielberg, devenu grand ami et fidèle collaborateur de John Williams, qui lui a conseillé de lui faire confiance. 

Pour les oreilles, finissons en beauté, avec classe et puissance.